La première prise de contact avec l'institution psychiatrique, a été pour moi un choc. Je me suis d'ailleurs aperçue que j'ai commencé mon rapport par ce qui m'a le plus angoissée au début : ces portes que l'on ferme à clé.
A mon premier jour de stage, je n'avais pas de passe. Lorsque ma psychologue référente a fermé bruyamment la porte, quelque chose en moi s'est sentit pris au piège. Durant toute la journée, j'ai été très angoissée et en alerte de ce qu'il pouvait se passer. J'avais, à ce moment là, une compréhension livresque de la maladie mentale et la confrontation avec la réalité m'a bouleversée durant quelques jours suivants.
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