Comment, du point de vue du créancier potentiel ou réel, savoir si une société est solide financièrement ou non, si elle risque ou non de ne pas pouvoir payer ses dettes ? Savoir si l'on sera remboursé à l'échéance du capital et des intérêts attachés à un titre de créance ou du montant d'un crédit client accordé est une préoccupation incontestablement partagée.
La réponse aux interrogations sur la qualité de crédit des émetteurs de dette, qu'il s'agisse d'un crédit client de quelques mois ou de dette à long, moyen ou court terme n'est ni évidente, ni immédiate et est pourtant cruciale, couvrant un large périmètre d'acteurs possibles : pays, entreprises industrielles et commerciales, institutions financières
Afin de se prémunir contre ce risque, les acteurs économiques ont développé un système basé sur l'appréciation du risque dit de contrepartie : la notation financière, qui est devenue en Europe un outil très largement utilisé. On peut remarquer un paradoxe en le fait que de la notation constitue historiquement un phénomène européen alors que la dynamique de croissance des marchés financiers se situe initialement au niveau des pays anglo-saxons.
Depuis plus d'une vingtaine d'années on a ainsi assisté au développement rapide de la notation au point de déboucher sur l'obligation légale de notation interne des établissements de crédit que nous connaissons actuellement avec le nouvel accord de Bâle II et son ratio Mac Donough de solvabilité.
Cependant, en termes d'appréciation du risque de crédit, il demeure au sein des agences de notation une certaine méthodologie.
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