Le 1er régiment du génie attire une population particulière : il y a de nombreuses personnes qui ont déjà travaillé dans le bâtiment, qui viennent parfois chercher la sécurité de l'emploi, ainsi que la stabilité des heures de travail, mais ce sont des personnes travailleuses, qui ne renâclent pas face au travail. Par contre, la qualité des recrutements dépend de leur date d'entrée dans l'armée. En effet, certains dossiers refusés en janvier réapparaissent et sont acceptés en décembre faute de meilleurs candidats. L'origine sociale des sapeurs à l'instruction est assez homogène. Presque tous viennent d'un milieu qu'on pourrait qualifier de défavorisé, mais aucun ne vient de ce qu'il y a de pire. En effet, en général, ils ont quand même la volonté d'être militaires, et ont une assez grande motivation, surtout si on réussit à la leur transmettre. Par contre, tous n'ont pas le même âge : ils ont entre 17 et 25 ans quand ils arrivent. Cela fait une grande différence : ils n'ont pas la même expérience, certains ont déjà travaillé et se sont déjà débrouillés seuls. Ceux là sont donc plus autonomes, plus mûrs, parfois plus aptes à commander, mais ils peuvent avoir des problèmes à respecter l'autorité.
Le 1er régiment du génie est un régiment partiellement opérationnel. Les compagnies ne partent pas à l'étranger en tant que spécialistes sauf les 971e et 973e compagnies.
En effet, les compagnies de sapeurs de combat ne peuvent partir en mission autrement qu'en proterre (mission de base pour l'armée de terre) ou en MCD (mission courte durée, qui correspond à un aguerrissement), car elles sont formées dans l'optique d'un combat offensif, optique que l'armée française n'a plus prise depuis longtemps.
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