Au début des années cinquante, la France était au cur du marché de l'art mondial. Deux facteurs expliquaient cette position exceptionnelle, généralement présentée comme dominante : la tradition de compétence de ses professionnels, marchands ou commissaires priseurs ; une hégémonie culturelle, tant pour les valeurs du passé que pour celles du présent. Aujourd'hui, la place de la France, sans être négligeable, apparaît sinon marginale, du moins modeste sur un marché désormais mondial. Quantitativement notre pays est désormais loin derrière les États-Unis et l'Angleterre. Comme tout marché, celui du marché de l'art écrit, Paul Ardenne a « un centre, une périphérie, des zones non fréquentées. Le centre, incontestablement en est New York. Situation acquise dès la fin des années quarante, d'abord avec un marché " patriotique " puis à partir du mi-temps des années soixante, irréversiblement international. L'entrée tapageuse des Américains à la Biennale de Venise, en 1964, scelle pour un quart de siècle le destin funeste tant de l'École de Paris que du marché franco-français ». Nous nous intéresserons plus particulièrement dans ce mémoire au marché de l'art contemporain. Nous pourrions définir l'art contemporain comme une interrogation infinie et systématique dans le but d'éveiller les consciences et de réveiller les sens. Dans une plus large mesure, il s'agit de la pratique artistique actuelle qui s'inscrit dans son époque et son contexte. Nous nous intéresserons d'ailleurs à toutes les manifestations de la créativité. Le chiffre d'affaire global de ce marché a chuté de moitié, en France, entre le début et la fin des années 90, pour de multiples raisons qui ne seront pas expliquées ici. En effet, nous partons simplement de ce constat, de ses causes et conséquences, pour proposer un nouveau dynamisme par une approche humaine et sociale du marché de l'art. Le principe consiste à élargir l'assiette des individus intéressés par l'art, à les sensibiliser à la pratique artistique et à leur donner l'envie de posséder une uvre qui sera peut être le point de départ d'une collection, afin de stimuler la création, d'enrichir le patrimoine français contemporain et de faire émerger des artistes talentueux. Après une première partie qui présente la structure d'accueil et tous les moyens qui ont été mis en place au cours de ce stage en vue de satisfaire pleinement les objectifs qui m'ont été confiés, nous allons donc tenter de comprendre en quoi la création d'événements artistiques « démocratiques », au sens de la démocratisation culturelle (culture pour tous), peut-elle influencer le marché de l'art. Pour cela, nous nous intéresserons dans une première partie au montage d'événements au sein de la structure, puis dans une deuxième partie, à leurs influences sur le marché de l'art.
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