Grèves, violence, échec scolaire. Trois mots qui les médias véhiculent comme s'ils définissaient à eux seuls l'école d'aujourd'hui. Les réformes gouvernementales se succèdent, le ministre de l'Éducation nationale modifie les programmes scolaires en tenant relativement peu compte de l'avis des professeurs et des spécialistes, les sondages d'opinion l'encouragent et le Petit quotidien perd des lecteurs en publiant une interview du ministre expliquant qu'un bon professeur, c'est celui qui ne fait pas grève.
Et pendant que les débats s'enflamment, que les interrogations persistent, que les bonnes âmes ne cessent de répéter que « ah, l'école, c'était quand même mieux hier ! », les milliers de professeurs des écoles françaises travaillent au quotidien avec leurs pédagogies, les opinions, leurs valeurs et leurs convictions personnelles, mais dans l'unique but d'instruire et de faire grandir leurs élèves. Qu'on les qualifie d'utopistes ou de passionnés, peu importe : ils sont présents, dans un cadre parfois hostile, pour donner à chaque enfant la possibilité d'accéder, un jour, à l'âge adulte avec le plus gros bagage culturel et le meilleur dossier scolaire possibles, quel que soit leur milieu d'origine, leur culture d'origine, la catégorie socio-professionnelle ou la nationalité de leurs parents.
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