Avec 13 % des parts de marché mondial, l'industrie française des cosmétiques se singularise par son innovation permanente, son image de luxe, la sélection de ses canaux de diffusion, et surtout son dynamisme à l'exportation.
Cette industrie majeure, dotée d'une capacité d'innovation impressionnante, s'appuie sur des études de marché précises, un marketing de choc et une mondialisation des ventes, pour assurer une croissance généralement soutenue.
Cette croissance, observable depuis quelques années, malgré une année 2005 plus difficile pour certains circuits de distribution, s'explique par différents facteurs tels que :
- l'image de bien-être devenue un phénomène quasi planétaire
- la volonté de "rester jeune"
- l'usage précoce et généralisé à l'ensemble des classes sociales de produits de cosmétiques
- l'allongement de la durée de vie
- l'utilisation des cosmétiques par les hommes (pour 65% des hommes il est important de prendre soin de sa peau)
Cependant, en 2005, les Français ont réduit leurs dépenses en hygiène-beauté.
Ce sont les soins qui ont le plus souffert et le budget moyen par femme et par an est passé à 72 euros en 2005 contre 77 euros l'année précédente. Le marché de la parfumerie sélective a diminué de -1,8% en valeur et -5,1% en volume tandis que le marché dermo-cosmétique en pharmacie a augmenté de +3,6% en valeur en 2005, et +4% pour la parapharmacie. Enfin, le rayon hygiènebeauté des hypermarchés évolue de +1% lors du cumul annuel mobile au 08/01/2006, contre -3% pour les supermarchés. Dans ce contexte difficile la consommation recule surtout chez les femmes de 30 à 49 ans, le cur de marché de la beauté. Reste à soigner tout particulièrement les plus jeunes qui continuent à tirer le marché vers le haut et sont les consommateurs de demain.
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