Selon l'Insee (institut national des statistiques et des études économiques) 320 000 entreprises ont été créées ou reprises en 2005. La hausse de 2004 (+ 8,7 %) se poursuit donc en 2005 (+ 9 %). Ces hausses font suite à une période de stabilité de 1997 à 2003 (environ 270 000 créations par an).
Parmi l'ensemble des créations, 224 000 entreprises sont entièrement nouvelles, soit une augmentation de 12,5 % par rapport à 2004.
La hausse concerne en particulier l'immobilier, la construction, les industries agroalimentaires et les services aux entreprises ; ces derniers concentrent à eux seuls près de 20 % des créations d'entreprises, ainsi, 2005 marque une forte évolution des créations de SARL (+ 17,5 %).
Parmi les entreprises nouvelles, 83 % se créent sans autre emploi que celui de son créateur. Les créateurs financièrement aidés sont plus nombreux en 2005. En particulier, le nombre de chômeurs qui ont bénéficié d'une aide spécifique a progressé de 46 % pour les dix derniers mois de l'année 2005.
La survie des entreprises varie selon plusieurs critères. Les entreprises reprises résistent mieux que les créations nouvelles, les filiales mieux que les entreprises indépendantes. Les entreprises des secteurs de la santé, de l'éducation, de la construction et de l'industrie agroalimentaire sont les plus nombreuses à passer le cap de la cinquième année. L'importance des moyens mis en oeuvre au démarrage favorise également les résultats de survie de l'entreprise. Enfin, la survie de l'entreprise dépend aussi d'autres facteurs liés au profil du créateur d'entreprise, comme l'âge et le niveau de diplôme.
La grande majorité des entreprises crée ou reprises sont de trop petite taille, mais leur nombre génère un volume d'emplois non négligeable. Ainsi, en 2003, malgré la fermeture de la moitié des entreprises, 80 % des emplois crées par les entreprises de 1998 subsistent.
[...] Ainsi il ne pourra y avoir de discrimination envers les producteurs selon leur taille, la nature de leurs produits ou encore leur intérêt pour le distributeur. La circulaire Dutreil tente en fait de réguler au maximum les relations commerciales entre la grande distribution et les producteurs afin de limiter au maximum les abus découlant de la coopération commerciale et des marges arrières en favorisant la marge avant, ce qui permettra un meilleur contrôle des autorités sur les échanges commerciaux. ( La loi Galland • La loi Galland du 1er juillet 1996 Afin d'expliquer et de résumer la loi Galland qui influe sur les échanges commerciaux entre producteurs et distributeurs nous allons traiter de trois dispositions qu'elle implique : - La revente à perte : Interdite depuis 1963, la revente à perte nécessite un nouveau cadre juridique. [...]
[...] Ce système de contrôle permet au producteur de refuser certaines condition, parfois abusives, exigées par les distributeurs sans aucune contrepartie réelle. Au niveau de la coopération commerciale, la circulaire Dutreil permet d'une part d'en donner une définition claire et précise et d'autre part d'en établir des règles précises. En effet, depuis que le texte a été voté, les distributeurs sont tenus de détailler avec précision le contenu de cette coopération commerciale (nature des services, dates d'application et de retrait) afin d'éviter tout débordements abusifs de leur part. [...]
[...] L'enquête par questionnaire que nous présenterons plus tard dans le mémoire nous aidera à connaître les raisons. Voilà la démarche actuelle que nous établissons afin d'essayer de se faire référencer en centrales d'achat : ( prise de contact par téléphone et présentation générale de l'entreprise et du produit ( envoi d'un dossier produit (voir en annexes) qui comporte : - une plaquette commerciale - une fiche technique du produit - un politique de prix - des photos - une étude brève sur le marché de l'occultation - une lettre d'accompagnement - une carte de visite ( relance téléphonique afin d'obtenir un rendez-vous ( si le rendez-vous est accepté, le commercial s'y rend avec un échantillon et toutes les conditions nécessaires pour entamer une négociation commerciale. [...]
[...] Ainsi les distributeurs comme les fournisseurs ont décidé de privilégier les marges arrière aux marges avant lors de leurs échanges. C'est la grande distribution qui a profité le plus de ce système de marge arrière et c'est pour cela qu'il s'est développé de manière impressionnante depuis quelques années. Ainsi depuis cet essor exceptionnel, la négociation commerciale n'est plus orientée vers les prix d'achat des produits (qui permettent aux grandes enseignes de mettre en place des prix d'appel sur des produits de grande consommation) mais vers la négociation de la marge arrière concédée par le fournisseurs afin que la grande distribution puisse s'assurer un taux de rentabilité acceptable. [...]
[...] Outre les formes de pouvoirs que l'acheteur peut choisir d'exercer, son pouvoir réel dépend de certains facteurs : - La possibilité de remplacer un produit présent dans le linéaires par un autre produit dont le prix ou la qualité diffère, sera soumise au coût de transfert de la référence. En effet, si les coûts d'échange de la référence s'avèrent trop importants, la substitution sera impossible. - Les connaissances plus ou moins poussées que l'acheteur a du marché dont les produits l'intéressent et surtout de performances que ce produit va produire au sein des magasins. - La notion de temps qui va influer sur le pouvoir de négociation avec le producteur. [...]
Référence bibliographique
Format APA en un clicLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture